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Alimentation

Tirer son lait et le conserver ET choisir un biberon

Bonjour, je souhaite tirer et donc conserver mon lait mais je ne sais pas si les récipients proposés dans me commerces sont sans danger, pouvez vous me donner votre avis ? Par ailleurs je m’interroge aussi sur les biberons en silicone sont ils une alternative au biberon en verre ? Merci.


Réponse :

Bonjour,

Concernant les récipients du commerce destinés à recueillir votre lait, s’ils sont en plastique, veillez à ce qu’ils soient au minimum en polypropylène (PP) ou polyéthylène (PE), je vous joins notre fiche plastique pour y voir plus clair …cette fiche est distribuée au cours des ateliers Nesting que nous proposons au public ( voir sur le site ).
Notre préconisation ira toujours de préférence vers un contenant en verre, en porcelaine ou en inox. Si vous congelez votre lait, rien ne vous empêche de le faire dans un récipient en verre hermétique solide et préalablement stérilisé(faire bouillir dans une casserole d’eau) pourvu que vous laissiez un peu d’espace en haut du récipient ou flacon pour que le liquide puisse se dilater sous l’effet de la congélation.
Concernant les biberons, ils ne sont pas en silicone, seule la tétine l’est ( à moins qu’un nouveau modèle soit apparu ! ). La préconisation reste la même, préférez le verre et l’inox pour les boissons chaudes et/ou grasses et n’utilisez le biberon en PP ou en PES que pour des boissons froides en cas de nécessité…
Pour toute question complémentaire liée à votre allaitement, je vous invite à prendre contact avec une animatrice de La Leche League par exemple particulièrement compétente dans ce domaine.

Additifs alimentaires et santé

Bonjour, j’ai connu votre ONG en lisant un de vos articles (Elisabeth Ruffinengo) dans la revue Biocontact. Et quelques temps plus tard, j’ai vu que la revue S !lence évoquait votre travail… Vos convictions sont aussi largement les miennes, et c’est pourquoi je me permets de vous écrire pour solliciter votre avis sur un sujet sensible qui concerne mon lieu de travail. Je suis éducateur spécialisé dans un établissement médico-social sur Amiens qui accueille des enfants handicapés. Depuis quelques mois, j’ai alerté mes collègues et la direction de l’établissement sur la présence de colorants dans les bouteilles de sirop de la marque Frigolet, sirop que les enfants prennent régulièrement lors des repas. Sur ces bouteilles est inscrit en lettres minuscules cette mention : « Peuvent avoir des effets indésirables sur l’activité et l’attention chez les enfants ». Par exemple, le sirop de grenadine contient du E122, tout comme la violette,, la fraise du E122 et du E110, tout comme la pêche… L’infirmière a donc demandé au médecin qu vient dans l’établissement son avis sur cette question. Il a répondu qu’il n’y avait aucun problème concernant ces sirops et que ce fabricant mentionnait cette phrase pour « se couvrir »..De quoi ? Je ne sais pas ! Je suis sceptique face à cette innocuité déclarée par le médecin, d’autant plus qu’en surfant un peu sur internet, on se rend compte que ces colorants sont interdits dans certains pays étrangers comme les Etats-Unis, le Canada, la Norvège, la Suède, le Japon…. Après enquête, je me suis demandé si ce médecin ne suivait tout simplement pas l’avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui a estimé qu’il était peu probable que ces colorants déclenchent des réactions indésirables graves compte tenu des niveaux de consommation actuels. Elle n’est donc pas allée jusqu’à interdire ces substances. Cette même autorité qui a été condamnée en octobre dernier par la Cour Européenne des Comptes pour sa mauvaise gestion des conflits d’intérêt, la moitié de ses membres travaillant pour des grands groupes agro-alimentaires. Que me conseillez-vous de faire ? Avez-vous des documents qui me permettraient d’avancer sur cette question ?


Réponse :

Bonjour,

Merci pour vos encouragements et vos remarques, et désolée pour ce délai de réponse ;

Concernant la situation au niveau des denrées alimentaires, dont les sirops :

L’étiquetage existant permet au minimum d’identifier certains ingrédients – ici additifs dans les produits que nous consommons ;

Ensuite, pour les reconnaître, il existe des guides comme le « Guide des additifs alimentaires », voir également notre fiche technique en ligne.

Le E 122 est ici classé dans la catégorie des allergènes pouvant avoir des effets sur l’hyperactivité ;

Si possible, il faudrait donc privilégier l’achat de produits issus de l’agriculture biologique, pour éviter d’exposer les enfants qui les consomment. En liaison peut-être avec des agriculteurs locaux qui se sont regroupés, des AMAP ou structures similaires ;

Concernant la position des médecins et le travail de l’EFSA :
Le corps médical est parfois lui-même biaisé dans ses analyses, lorsqu’il prend pour argent comptant les décisions des autorités sans vérifier les données, etc. par exemple, des médecins n’ont pas le temps de lire les études, etc. En outre, il faut noter que les risques santé/environnement sont à ce jour absents de la formation des personnels médicaux et des médecins. De plus, le lobbying des firmes pharmaceutiques et des fabricants des secteurs agro-alimentaire/pesticides/et autres fait son œuvre avec succès ;

L’EFSA fait effectivement partie des agences en lesquelles il est difficile d’avoir confiance : les conflits d’intérêt et la manière d’aborder les problématiques plombent le travail de ces agences qui continuent pourtant à refuser d’évoluer et nient les recherches dérangeantes menées par des scientifiques indépendants de manière tout à fait valide.

Vous pouvez revoir par exemple « Notre poison quotidien » de Marie-Monique Robin diffusé sur Arte.

Si vous le souhaitez, nous pouvons vous faire parvenir certaines de nos publications (guides thématiques, le dernier sur les perturbateurs endocriniens) pour un coût de 0,10 cts/guide ; Merci de vous adresser donc à wecf.france@wecf.eu pour ce faire.

Gourdes en plastique

Bonjour, mon fils de 4 ans a une gourde en plastique. Lorsque je l’ouvre pour la remplir je sens une forte odeur et cela même après l’avoir bien nettoyée, l’odeur persiste. Est ce dangereux ? Merci


 

Réponse :

Bonjour,

Si le produit dégage une mauvaise odeur et ne vous inspire pas confiance, ne le conservez pas : c’est désagréable pour l’enfant qui boit, et il se pourrait que des substances indésirables comme des phtalates, assouplissants des plastiques se trouvent dans cette gourde ;

Vous pouvez dans ce cas choisir une gourde en inox par exemple : elle sera plus chère mais utilisée dans la durée son coût sera en fait raisonnable.

L’aluminium sera moins cher, mais mieux vaut choisir de l’inox, pour éviter des potentielles migrations de l’aluminium dans les aliments ;

Cordialement,
L’équipe Nesting

Laits en poudre et contenants en aluminium

Bonjour, je viens de prendre connaissance d’une étude qui démontre qu’il y a de l’aluminium dans la plupart des lait en poudre pour bébé (même bio), sous forme diverses et variées, difficiles à identifier pour un simple consommateur. Serait-il possible d’avoir des « trucs » pour une identification certaine de la présence de ce métal, ou plus simplement, une liste de produits dont on est certain qu’ils ne contiennent pas cette substance ? Merci d’avance pour votre réponse.


 

Réponse :

Bonjour,

Tout d’abord nous nous excusons pour le délai de réponse à votre question.
Il n’existe pas de liste de produits dont on est certain qu’ils sont sans aluminium, on trouve des traces d’aluminium dans :
- Les laits infantiles,
- Les déodorants antitranspirants et la pierre d’alun (à éviter)
- En tant qu’additif alimentaire dans des pâtisseries, pains de mie industriels (à éviter)
- Les vaccins,
- L’eau de boisson
- Fruits et légumes contaminés

Quelques gestes simples :
- Ne pas utiliser de déodorant contenant de l’aluminium sur une peau lésée, épilée, rasée ou irritée.

- Ne pas mettre des aliments acides (citron, compote de pommes, purée de tomates, etc.) en contact avec de l’aluminium.

L’aluminium est présent dans les laits infantiles, mais pas en tant qu’ingrédient, plutôt en tant que contaminant des produits laitiers : il n’est donc pas indiqué sur l’étiquette qui contient la liste des ingrédients et la composition du produit. L’Agence européenne de sécurité des aliments juge que les nourrissons sont plus sensibles aux expositions à l’aluminium présent dans l’alimentation, du fait de l’immaturité de leur système gastro-intestinal et de leur système rénal par exemple. Mais il n’est pas possible selon elle de déterminer le rôle précis joué par chaque produit alimentaire exposant l’enfant (lait infantile, autres sources).

Des chercheurs s’inquiètent des quantités d’aluminium plus élevées présentes dans les laits infantiles par rapport au lait maternel, et de la quantité d’aluminium à laquelle sont exposés les enfants.

Voir notamment un extrait de « Aluminium, notre poison quotidien » avec une interview du Dr Pierre Souvet.

En tant que parent et consommateur, vous pouvez poser la question aux fabricants de lait infantile ou d’autres produits : plus nombreux seront les parents à poser les questions, plus les marques seront incitées à prendre position et à réduire/contrôler la teneur en aluminium de leurs produits ;

N’hésitez pas à nous tenir au courant des retours que vous aurez.
Cordialement,

L’équipe Nesting