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Qualité de l’air dans les villes: s’inspirer d’exemples européens pour mieux respirer

Qualité de l’air dans les villes: s’inspirer d’exemples européens pour mieux respirer

Parfois, au lieu de réinventer, il est bienvenu et salutaire de s’inspirer des initiatives voisines: qu’il s’agisse d’initiatives de villes ou de communautés voisines, voire de pays voisins d’Europe. La qualité de l’air extérieur dans les villes n’échappe pas à la règle. Alors, en France, après des épisodes périodiques de pics de pollution, pourquoi ne pas s’inspirer de nos voisins européens pour mieux… respirer? L’Agence européenne de l’Environnement aide au partage de ces bonnes pratiques. En filigrane, on comprend que la meilleure manière de réduire les pollutions liées aux transports routiers par exemple est de supprimer le besoin en transports, ce qui demandera une réorganisation et relocalisation de l’emploi, un urbanisme conçu autrement et l’investissement de la société dans son ensemble.

Message du Directeur de l’AEE. »De nombreuses villes appliquent des idées novatrices qui vont faire passer le système de transport basé sur la voiture pour une idée appartenant au siècle dernier. Vivre en ville ne signifie pas nécessairement air pollué, congestion, bruit et longs temps de transport. De nouvelles idées dans les transports urbains sont en train de rendre de nombreuses villes plus saines et plus agréables à vivre », selon Hans Bruyninckx, directeur exécutif de l’AEE.

Transports et environnement. L’évolution du transport urbain n’est que l’un des thèmes abordés dans l’édition 2013 du rapport annuel de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) publié dans le contexte du mécanisme de rapport sur les transports et l’environnement (TERM), qui présente une analyse complète de l’impact des transports sur l’environnement dans l’Union européenne.

Transport, santé et qualité de vie. Le transport urbain a un effet marqué sur la qualité de vie pour les trois quarts des Européens vivant en ville. Le transport routier est l’une des principales sources de pollution de l’air en ville, ce qui conduit une forte proportion de la population à être exposée à des niveaux de polluants supérieurs aux normes de l’UE et de l’Organisation mondiale de la Santé. La gravité de cette situation a été soulignée en octobre dernier quand l’ONU a classé la pollution de l’air extérieur comme cancérigène. La qualité de vie est également affectée par les temps de déplacement. Les « navetteurs » à Londres et à Budapest sont susceptibles de voyager plus d’une heure pour aller au travail. Plus près de nous, en région parisienne ou même ailleurs en France, les exemples sont nombreux: en voiture, en transports en commun ou… il y a bien longtemps à cheval, une heure sera toujours une heure!

Par ici les initiatives européennes. A titre d’exemple, Séville a récemment été propulsée à la quatrième place en raison de nouvelles infrastructures cyclables étendues, ce qui a permis de faire passer la circulation à vélo de 0,5 % des kilomètres parcourus à 7 % en quelques années.

Quelques données:

  • Les européens prennent plus l’avion, ce qui limite la réduction des émissions dues au transport. En effet, les émissions se mesurent de manière globale, réduire d’un côté pour augmenter de l’autre n’aura donc pas d’impacts
  • Le rapport indique que les nouvelles voitures deviennent plus efficaces, en conformité avec la législation de l’UE, ce qui suggère que de nombreux fabricants atteindront en avance leur objectif pour 2015 relatif à l’efficacité moyenne des véhicules. Cependant, des différences existent entre les émissions pendant la conduite en conditions réelles et les émissions enregistrées pendant le cycle d’essai, indique le rapport. Une nouvelle norme internationale de test pourrait bientôt être introduite pour résoudre certains de ces problèmes.

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