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La France veut une action européenne sur les perturbateurs endocriniens

La France veut une action européenne sur les perturbateurs endocriniens L'Union européenne mettra t-elle fin au blocage sur le dossier PE?

Alors que le conseil des ministres de l’environnement des 28 Etats membres de l’UE se réunit demain 12 juin, une note d’information de la délégation française, soutenue par le Danemark et la Suède, exige une action européenne en matière de perturbateurs endocriniens (PE). Après l’adoption récente de sa Stratégie nationale Perturbateurs endocriniens, la France énonce clairement qu’il est urgent d’agir au niveau européen pour prévenir les risques et limiter l’exposition des populations et des écosystèmes aux perturbateurs endocriniens.

WECF France, qui au côté d’autres ONG, a activement soutenu et pris part à l’élaboration de la stratégie nationale, se réjouit de la position française, à la fois cohérente avec le train de mesures de la stratégie et en phase avec le besoin impératif de mettre fin au blocage en matière d’adoption de critères de définition et de stratégie PE en Europe.

En février dernier, WECF et ses partenaires « ChildProtect » ont organisé un dialogue politique avec des représentants de la Commission européenne, des parlementaires, des ONG et des scientifiques, afin d’accélérer l’adoption de mesures concrètes en faveur de la protection des populations les plus vulnérables, comme  les femmes enceintes et les enfants, des expositions aux PE. « La position française est particulièrement courageuse, dans un contexte où le principe de précaution, malgré sa légitimité et sa valeur légale,  est mis en danger et violemment attaqué par l’usage détourné d’arguments divers – compétitivité, modernisation, innovation, modération – avec le risque de saper les mesures de protection de la santé publique et de l’environnement et les droits humains et sociaux qui fondent pourtant l’identité européenne. » analyse Elisabeth Ruffinengo, responsable plaidoyer pour WECF France.