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WECF s’exprime sur les biocides dans une Conférence européenne

A l'invitation du journal ChemicalWatch, WECF a participé, du 18 au 20 novembre, à la 16ème édition de la conférence "Biocides 2013" à Vienne. WECF était la seule ONG représentée dans les débats depuis la création de l'évènement il y a 16 ans. Cette opportunité de prendre la parole au plan européen pour faire avancer dans le bon sens un thème qui concerne l'ensemble de la population a permis de faire entendre la voix de la société civile auprès d'acteurs qui ont trop peu l'occasion de prendre en compte ses attentes et ses interrogations, si ce n'est ses exigences.

Un évènement qui réunit acteurs économiques et institutionnels

L’évènement, reconduit tous les ans, s’adresse principalement aux acteurs économiques du secteur – industriels, consultants – réunis chaque année autour de représentants d’ agences sanitaires et environnementales, de la Commission européenne, des autorités publiques des 27 pays membres de l’UE. Il s’agissait principalement de faire le point sur les changements induits par le nouveau règlement Biocides en vigueur depuis septembre 2013.

Principe de précaution et information du public: les pierres angulaires du succès de la future réglementation

WECF a pu délivrer un message clair aux participants, mettant l’accent sur 2 éléments-clés à ses yeux: le besoin d’améliorer l’information du public sur les impacts potentiels néfastes des biocides sur la santé et l’environnement et la nécessité de mettre en œuvre le principe de précaution – principe qui chapeaute le nouveau texte de loi – dans sa mise en œuvre pratique.

Interrogée lors de l’atelier « Biocides- Perspectives 2030 » sur les coûts « risques-bénéfices » de la réglementation, Elisabeth Ruffinengo, responsable plaidoyer pour WECF France a déclaré: « Les coûts sont différents selon l’acteur qui les envisage. Si les industriels voient un coût dans un renforcement de la réglementation (plus de tests des propriétés dangereuses, etc.), les consommateurs, qui payent parfois un triple coût – achat du produit biocide, potentiels effets néfastes sur la santé ou l’environnement que certains biocides peuvent renforcer et finalement coûts liés à cette pathologie – auraient plutôt tendance à voir un bénéfice dans la non-mise sur le marché de substances (potentiellement) dangereuses pour la santé et l’environnement. D’ailleurs, les industriels y auraient tout intérêt, car la confiance des consommateurs en leurs produits en serait renforcée« .

WECF remercie l’équipe de ChemicalWatch pour cette opportunité.