Les demandes des ONG concernant la nécessité de poursuivre la consultation sur les documents à l’automne et de reporter la date de la consultation publique, initialement prévue cet été, ont été entendues. Si les documents présentés ce 24 juillet, issus d’un travail interministériel reflètent globalement plutôt bien les contenus des groupes de travail, des précisions importantes doivent être apportées, notamment sur le calendrier de réalisation des actions, et les moyens alloués: c’est ce dernier point qui inquiète particulièrement les ONG présentes.
WECF France a notamment insisté sur plusieurs points, tels que la nécessité d’adopter des mesures collectives pour réduire les expositions aux perturbateurs endocriniens, sans faire reporter l’entière responsabilité sur les individus, ou encore le besoin de mieux utiliser les données produites par des agences, à l’image de l’Anses, pour informer la population et prendre des mesures de prévention des expositions.