Skip to main content
warning Perturbateurs endocriniens Santé-environnement

Le Science for Policy Forum conseille la Commission européenne sur les critères PE

Le Science for Policy Forum conseille la Commission européenne sur les critères PE

Le 16 novembre, le Science for Policy forum, un groupe de scientifiques spécialisés sur les perturbateurs endocriniens et l’utilisation des données scientifiques pour la prise de décision publique a adressé une lettre ouverte au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, ainsi qu’au commissaire en charge de la santé, Vytelis Andriukaitis.

L’essentiel de la Lettre ouverte: quelles critiques sur la seconde proposition de la Commission:

  • Le décalage entre l’affirmation que les substances « susceptibles de cause des effets néfastes » seront prise en compte, alors que tout le document fait référence à des substances « aux effets avérés, causant des effets néfastes pas une altération de a fonction du système endocrinien »
  • L’ambiguité sur le niveau de la preuve requis, malgré le remplacement d’un niveau élevé de preuves présent dans la première version
  • L’ajout de nouveaux éléments détaillant la mise en oeuvre réglementaire d’une évaluation systématique par le poids de la preuve est bienvenu, mais n’englobe pas les meilleures pratiques dans la synthèse et l’intégration des preuves, et ne permet pas un usage complet et juste des données scientifiques existantes pour identifier les PE.
  • Le choix inchangé d’une hiérarchie entre deux types de données scientifiques, d’un côté les « études réalisées selon des prototocoles internationaux validés » et de l’autre les « autres données scientifiques », empêche la mise en oeuvre d’une méthodologie juste et opérationnelle pour l’intégration des données
  • Le glissement d’une « exposition négligeable » à un risque négligeable » dans le règlement pesticides, présenté comme un élément technique est en réalité politique, et requiert le recours à un autre type de processus décisionnel.

Les auteurs du courrier:

  • Mr Paul Whaley, Lancaster Environment Centre, Lancaster University, Lancaster, UK
  • Dr Marlene Ågerstrand. Department of Environmental Science and Analytical Chemistry, Stockholm University, Stockholm, Sweden
  • Professor Åke Bergman. Department of Environmental Science and Analytical Chemistry, Stockholm University, Stockholm, Sweden
  • Professor Lisa Bero. Charles Perkins Centre, University of Sydney, Sydney, Australia
  • Dr Anna Beronius. Institute of Environmental Medicine, Karolinska Institutet, Stockholm, Sweden
  • Professor Carl-Gustaf Bornehag. Department of Health Sciences, Karlstad University, Karlstad, Sweden. Icahn School of Medicine at Mount Sinai, New York City, USA
  • Professor Ian Cotgreave. Swedish Toxicology Sciences Research Center (Swetox), Karolinska Institutet, Södertälje, Sweden
  • Mr David Gee. Institute of Environment, Health and Societies, Brunel University London, Uxbridge, United Kingdom
  • Dr Crispin Halsall. Lancaster Environment Centre, Lancaster University, Lancaster, UK
  • Professor Malcolm Macleod. Centre for Clinical Brain Sciences, University of Edinburgh, Scotland, UK
  • Dr Olwenn Martin. Institute of Environment, Health and Societies, Brunel University London, Uxbridge, United Kingdom
  • Professor Christina Ruden. Department of Environmental Science and Analytical Chemistry, Stockholm University, Stockholm, Sweden
  • Professor Martin Scheringer. RECETOX, Masaryk University Brno, Czech Republic. Institute for Chemical and Bioengineering, ETH Zürich, Zürich, Switzerland
  • Professor Laura Vandenberg. Department of Environmental Health Sciences, University of Massachusetts Amherst School of Public Health & Health Sciences, Amherst, MA, USA
  • Professor Tracey Woodruff. School of Medicine, Program on Reproductive Health and the Environment, University of California, San Francisco, Oakland, CA, USA

Retrouvez le texte (en anglais):