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Danemark: des perturbateurs endocriniens indésirables dans des articles en plastique

Danemark: des perturbateurs endocriniens indésirables dans des articles en plastique

Au Danemark, des tests menés en laboratoire sur des articles tels que ballons de football, jouets destinés au jardin et autres produits montrent que la moitié contiennent des phtalates (plastifiants) problématiques pour la santé, bien que présents dans des quantités légalement autorisées. Le ministère danois de l’environnement et de l’alimentation appelle les consommateurs à faire valoir leur droit à l’information (en vertu du règlement REACH) sur ces substances auprès des entreprises.

58 produits testés: 50% contiennent des traces de phtalates indésirables

24 produits sur les 58 testés contiennent des phtalates présents sur la liste des substances candidates de REACH à un classement comme « extrêmement préoccupantes ». Ces substances sont soupçonnées d’effets sur la reproduction, d’être cancérigènes, etc. ou d’avoir des effets néfastes sur l’environnement. « Depuis des années, le Danemark propose l’interdiction des phtalates retrouvés dans nos tests, à cause de leurs effets indésirables sur la santé et l’environnement. Si il y a quelques années l’UE a obligé le Danemark à revenir sur une interdiction prise au niveau national, elle est maintenant sur la voie de l’interdiction de ces substances dans un avenir proche. Nos tests confirment ce besoin. », explique Claus Jørgensen, responsable du projet pour le Danish Consumer Council THINK Chemicals.

Un objet contient jusqu’à 47% de phtalates

L’objet le plus contaminé est un ballon de football en plastique, pour lequel le fabricant déclare l’absence de substances préoccupantes. Il s’est avéré que le ballon contenait en fait 47% de phtalate DIBP, interdit au Danemark dans les jouets destinés aux moins de 3 ans. le DIBP devrait bientôt être interdit dans l’UE. Pour le fabricant, rien d’anormal cependant, car le ballon n’est pas défini comme un « jouet ». Un autre ballon contenait égalemetn du DIBP, mais dans une concentration de 4% seulement.

Faire valoir le droit à l’information des consommateurs

Si les fabricants sont sensés être ceux qui connaissent le mieux la composition de leurs produits, tel n’est pas toujours le cas, comme le montrent les tests. En effet, plusieurs mauvaises réponses sur les substances présentes dans les produits ont été enregistrées. La ministre de l’environnement encourage les entreprises à remonter la chaîne de production et à interroger leurs fournisseurs sur les substances utilisées dans les produits. Ainsi, quand les consommateurs s’adresseront aux enseignes pour connaître la composition des produits, ils seront à même de donner des réponses le plus proches de la réalité: chaque acteur a un rôle à jouer pour améliorer le niveau d’information du consommateur.

source:

Danish Consumer Council – THINK Chemicals, 13 février 2016