Le journal français Le Monde a publié l’article suivant en début de mois : « Octobre rose », du dépistage du cancer du sein aux facteurs de risque : les réponses à vos questions qui reprend les données importantes liées à cette maladie et pourra répondre aux questions que vous vous posez sur le dépistage du cancer du sein notamment.
Wecf France partage également dans cet article quelques informations et interrogations. En effet, les causes environnementales ne sont pas souvent mises en avant, or un verdissement de la vague rose serait plus que le bienvenu.
Wecf France organisait en 2014 un colloque sur « Cancer du sein et environnement » à Lyon, pendant lequel intervenait une chercheuse du Silent Spring Institute, spécialisée dans les causes environnementales du cancer du sein. L’institut a notamment élaboré et publié une base de données sur les cancérogènes mammaires. On y trouve de nombreux composés tels que pesticides, produits chimiques industriels, ingrédients de médicaments, teintures pour cheveux, hormones, solvants chlorés, produits naturels, etc. Des perturbateurs endocriniens font partie de ces produits.
Causes environnementales du cancer du sein
Des données issues du Centre Léon Berard stipulent que plusieurs facteurs de risques environnementaux interviennent dans le cancer du sein. Parmi eux, les radiations ionisantes classées facteurs cancérogènes avérés. En effet, l’exposition à des rayonnements ionisants avant l’âge de 40 ans augmenterait le risque de cancer du sein.
Le travail de nuit, le tabagisme, l’exposition à certains produits chimiques, l’utilisation de certains cosmétiques, la sédentarité ou encore une mauvaise alimentation sont d’autant de facteurs suspectés de jouer un rôle dans les cancers hormono-dépendants comme le cancer du sein.
Les traitements hormonaux sont également remis en question. En 2019, une étude publiée par la revue scientifique The Lancet met en avant que les femmes qui suivent un traitement hormonal de substitution (THS) pour la ménopause ont un risque plus important de développer un cancer du sein. Ce risque est d’autant plus augmenté que lorsque le traitement est poursuivi sur une période de plus de 5 ans.
Les risques associés à la prise de traitements hormonaux dépendent principalement des types d’œstrogènes et de progestatifs utilisés, de la durée de traitement ainsi que des antécédents médicaux de la femme.Le cancer du sein ne devrait pas être une fatalité pour les femmes. Chacune a droit à une vie sans cancer, dans un environnement sain. Nous pouvons nous soutenir mutuellement pour agir. Si les taux du cancer du sein augmentent, ils peuvent aussi baisser. Rejoignons les organisations et les personnes qui agissent pour un avenir sans toxiques !