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WECF en direct du Congrès FIGO : interview de la Dre Jeanne Conry, ancienne présidente de l’ACOG

WECF en direct du Congrès FIGO : interview de la Dre Jeanne Conry, ancienne présidente de l’ACOG

WECF participe actuellement aux ateliers et conférences autour de l’Appel de la Fédération Internationale de Gynécologues Obstétriciens « Impacts de l’exposition aux produits chimiques toxiques sur la santé reproductive » qui se tiennent à Vancouver du 4 au 7 octobre. Nesting vous propose une série d’interviews des intervenants de ces journées, pour mieux en comprendre les enjeux. Le numéro 1: la Dre Jeanne A. Conry, ancienne présidente du Collège Américain des Gynécologues Obstétriciens (ACOG).

Question: Quel est votre message principal aujourd’hui, en marge de la publication de l’Appel de FIGO sur les impacts des pollutions chimiques sur la santé?

Les professionnels de santé ont l’éducation, la connaissance et la capacité à agir. Il faut utiliser ces outils pour investir dans les générations actuelles et les suivantes. Nous devons trouver les moyens d’agir, nous n’avons pas de droit de dire « nous n’avons pas le temps ».
S’agissant du message envers mes patientes, il est principalement le suivant : « Manger sainement, faire de l’exercice physique et quelques autres conseils, je ne leur dis pas par exemple de « manger bio » car c’est un choix personnel, je parle plutôt d’une alimentation saine. »

Question: Pourquoi un Appel de FIGO aujourd’hui?

C’est le premier meeting de la FIGO depuis celui de l’ACOG (Collège Américain des Obstétriciens Gynécologues) et de l’ASRM (Société Américaine de Médecine Reproductive) en 2013 et [la parution de leur appel conjoint sur l’exposition aux contaminants environnementaux->http://www.acog.org/Resources-And-Publications/Committee-Opinions/Committee-on-Health-Care-for-Underserved-Women/Exposure-to-Toxic-Environmental-Agents]. Il s’agit d’une opportunité unique de faire connaître le sujet.

Question: Qu’y a t-il de nouveau pour que FIGO se positionne ainsi?

La production d’information et la parution de données est continue. Ce qui est nouveau c’est notre obligation de mieux la partager, plus largement et de nous engager beaucoup plus. Nous savons qu’il existe des barrières individuelles très variables selon les pays. Mais la perspective environnementale est un élément qui nous concerne tous et nous ramène à la même réalité.

Interview réalisée par Elisabeth Ruffinengo, traduite de l’anglais.