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Téléphone portable et déplacements rapides: un mélange à éviter

Le portable est devenu omniprésent, y compris dans les transports communs rapides (TGV, train, tram, métro etc.). Outre la potentielle gêne de voir se multiplier les conversations qui font profiter l’ensemble des passagers de débats personnels, que penser d’un moyen de transport se déplaçant à une vitesse importante dans lequel un nombre conséquent de passagers est connecté, par smartphone par exemple ou téléphone avec son GSM, s’entêtant même lorsque le réseau « ne passe pas » ?

2011 – TGV et projet Synerail : Robins des Toits interpelle la SNCF

En 2011, dans un courrier adressé aux présidents de la SNCF et de Réseaux Ferrés de France, Robins des Toits s’inquiétait du projet Synerail. L’association estimait en particulier que, puisque l’exposition de prévue par Synerail (1V/m en moyenne, jusqu’à près de 3V/m) correspondait « au même risque que si vous soumettiez leur corps entier au rayonnement maximal d’un iphone en communication, lequel a un effet thermique au-delà de 6 minutes d’exposition, mais sur 3H de trajet, à une vitesse de 300km/h, par pointes considérables lorsqu’on se rapproche de l’antenne ». Car en se déplaçant, nous passons plus ou moins près des antennes de téléphonie mobile. Or, comme le précisait Robins des Toits, dans les transports en commun, les usagers sont déjà naturellement exposés à des rayonnements des téléphones, parfois plus de 10V/m dans un métro en sous-sol et en mouvement!
(Mesures Robin des Toits). De plus, l’association précisait à l’époque qu’ AUCUNE étude n’a été effectuée sur l’impact sur l’effet Doppler des micro-ondes, qui sans nul doute résultera en exposition en un cocktail d’interférences aux conséquences imprévisibles tant sur la santé que sur les technologies.

Téléphone portable et tumeurs cérébrales, quels liens possibles ?

En 2008, à l’initiative du Pr David Servan-Schreiber, 20 experts scientifiques internationaux, parmi lesquels la Dr Annie J. Sasco ou encore le Pr Lucien Israël, Jean-Loup Mouysset ou Franco Berrino, lançaient un Appel contre le portable qui contenait 10 mesures de précaution . En particulier des mesures de protection des enfants, dont le cerveau est plus perméable à la pénétration des champs émis par les portables. Et que concluent certains experts ? Rien moins qu’une « association probable avec certaines tumeurs bénignes (neurinomes du nerf acoustique) et certains cancers du cerveau, plus marquée du côté d’utilisation de l’appareil. Le Pr Lennart Hardell, lors d’une communication au cours du 3ème colloque de l’Appel de Paris, en 2011, donnait la conclusion de ses recherches : « Nos études montrent un risque plus élevé de tumeurs cérébrales malignes et de neurinome acoustique en lien avec une utilisation du téléphone portable ou sans fil. Le risque augmente avec la période de latence et l’usage cumulé. Le risque le plus élevé est visible chez les utilisateurs de portables avant l’âge de 20 ans (souligné par nous)».

Rappel: les précautions à prendre

  • Pas de portable pour les enfants avant 15 ans : le cerveau des enfants, plus perméable que celui de l’adulte,
  • Je privilégie les SMS par rapport aux appels,
  • Je ne téléphone pas au volant,
  • J’utilise systématiquement mes oreillettes,
  • Je limite ou supprime l’utilisation de mon portable lors de déplacements ;
  • Egalement parmi les conseils donnés par l’Appel des 20 dès 2008, celui de « Restez à distance d’une personne en communication, et évitez d’utiliser votre téléphone portable dans des lieux publics comme le métro, le train ou le bus où vous exposez passivement vos voisins proches au champ électromagnétique de votre appareil. » Car nos voisins ne nous font pas seulement profiter de leurs conversations, ils partagent aussi l’exposition aux ondes avec nous, merci !