
La commission d’enquête parlementaire sur l’évaluation des politiques publiques de santé environnementale vient tout juste de rendre ses travaux, et publiera prochainement son rapport. Wecf France, très active en matière de santé environnementale, a été auditionnée, et a reçu l’écoute attentive des députées Elisabeth Toutut-Picard et Sandrine Josso, respectivement présidente et rapporteure de la commission d’enquête.

Voir la vidéo de l’audition de Wecf France
Outre notre position sur le futur PNSE 4, nous avons pu présenter notre projet associatif et nos actions, et commenter les lacunes de l’engagement national sur la santé environnementale. En effet, si le PNSE 4 présente quelques points positifs, comme la prise en compte de la notion d’exposome, la santé environnementale n’est pas assez prise en compte comme axe majeur de santé publique et de prévention. Il est indispensable de fixer notamment des objectifs à atteindre, en termes de réductions (chiffrées) de polluants, et d’exposition des populations fragiles que sont les enfants et les femmes enceintes.
Les politiques publiques ne peuvent se contenter de promouvoir les changements de comportement individuel et compter sur le bon vouloir des industriels, mais doivent mettre en place des régulations et des actions déterminées, volontaires et budgétées.
Nous remercions les parlementaires pour leur écoute, leur attention à nos recommandations, et nous réjouissons du message qu’elles transmettent : la santé environnementale, c’est à dire les impacts qu’ont les humains sur l’environnement et, en effet boomerang, leurs conséquences sur la santé humaine, doit être « une priorité du vingt et unième siècle ». La pandémie actuelle nous y incite.
Message bien reçu. Quand passons-nous à l’action ?