Du 14 au 16 mai s'est tenue à Paris le Congrès scientifique "PPTox III", sur le thème "Programmation prénatale et toxicité". Organisée par la Société de Toxicologie, en collaboration avec l'ANSES et plusieurs instituts de renommée internationale, la conférence a réuni plus de 250 scientifiques du monde entier, et également des représentants d'ONG, dont WECF. Une occasion de mesurer l'ampleur et le caractère extrêmement préoccupant que les scientifiques accordent au rôle des expositions prénatales à de nombreuses substances chimiques dans le développement de pathologies aussi variées que le diabète, l'obésité, les troubles de la reproduction, etc. à l'âge adulte. Du 14 au 16 mai s’est tenue à Paris le Congrès scientifique « PPTox III », sur le thème « Programmation prénatale et toxicité ». Organisée par la Société de Toxicologie, en collaboration avec l’ANSES et plusieurs instituts de renommée internationale, la conférence a réuni plus de 250 scientifiques du monde entier, et également des représentants d’ONG, dont WECF. Une occasion de mesurer l’ampleur et le caractère extrêmement préoccupant que les scientifiques accordent au rôle des expositions prénatales à de nombreuses substances chimiques dans le développement de pathologies aussi variées que le diabète, l’obésité, les troubles de la reproduction, etc. à l’âge adulte.
Le mot « complexité » est celui qui résume le mieux la teneur des propos scientifiques; Devant des connaissances émergentes qui évoluent au fil des recherches menées chaque jour par des équipes scientifiques du monde entier, il est également évident qu’il faut agir dès maintenant au niveau des politiques de recherche et surtout de protection de la santé des populations, en particulier pendant les périodes de vulnérabilité renforcée, face à ces expositions.
Comme l’a rappelé l’un des intervenants, la Déclaration de Bemidji, adoptée en 2006 par un groupe de représentants des peuples autochtones d’Amérique du Nord a énoncé un principe majeur qui devrait être appliqué aujourd’hui: « Notre premier principe est de s’assurer que notre prise de décision est guidée par la prise en compte du bien-être et du bien-vivre de la septième génération à venir ».
