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Omum : De l’émotion et du bio dans vos cosmétiques de futures et jeunes mamans

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Omum : De l’émotion et du bio dans vos cosmétiques de futures et jeunes mamans

Retrouvez ci-dessous une interview de la fondatrice de Marie-Pascale Ballet, fondatrice de Omum. Interview réalisée par Nathalie Pessel, journaliste freelance, bénévolement pour le compte de WECF France.

Exprimer une « vision moderne, émotionnelle et pétillante de la grossesse », à travers une gamme de cosmétiques et soins bio pour les femmes enceintes et jeunes mamans : c’est le pari fait par Marie-Pascale Ballet, fondatrice d’Omum. Une entrepreneure et mère de deux enfants, aux fortes valeurs sociales et environnementales.

WECF: D’où vous est venue l’envie de vous lancer dans l’« aventure » Omum ?
Marie-Pascalle Ballet:

Il y a en fait deux aventures : celle de l’entrepreneuriat, de créer mon propre emploi ; et celle d’une entreprise en particulier, portant certaines valeurs sociales et environnementales.
Après dix ans de vie trépidante à Paris, mon mari et moi avons eu besoin d’une pause, nous sommes alors partis quatorze mois pour voyager sac au dos. Au cours de notre périple, nous avons découvert des pays où le rapport à la grossesse était totalement différent : plus émotionnel, avec des rituels et des croyances, où les femmes sont très entourées socialement.
Au retour en France, nous avons réalisé que nous avions quitté une berge, étions au milieu d’une rivière, que nous pouvions soit rebrousser chemin, soit finir de traverser la rivière. Ce que nous avons fait. Nous avons atteint l’autre berge et choisi une autre vie, en Gironde. Et j’ai décidé de devenir entrepreneure.
Nous avons eu une petite fille, et la grossesse en France m’a paru comme très « médicale ». On dit aux femmes de faire ci et pas faire ça, c’est souvent angoissant et culpabilisant. Les femmes sont bien préparées physiquement et techniquement à devenir mère, mais pas du tout émotionnellement. C’est ce que je participe à faire à travers Omum depuis 2011.

Comment cette émotion et vos valeurs environnementales s’expriment justement dans la gamme Omum ?

Omum véhicule une vision moderne et pétillante de la grossesse. Elle la réenchante, avec de l’émotion dans les textures, les rituels de massage, les noms même des produits, comme la Surdouée, le Bienfaiteur, le Cajoleur. Créer des produits bio était une évidence, une condition sine qua non. Notre gamme est certifiée « Nature & Progrès ». Les huiles végétales sont bio à 99,5% et le savon est issu de la saponification à froid pour disposer d’un fort taux de glycérine hydratante. Après un lancement initial de quatre produits, trois autres seront lancés en mai.

Ressentez-vous une forte sensibilité à la question du bio dans les cosmétiques, dans les différents marchés où est distribuée la gamme?

Outre la France, nous sommes présents par exemple en Italie, Espagne, Luxembourg, Allemagne, Suisse, La Réunion, Corée du Sud et Arabie Saoudite.
Les pays européens sont de plus en plus – voire selon certains endroits, très – sensibles au bio. La démarche est néanmoins plus importante autour de la nourriture : la prise de conscience autour des enjeux des cosmétiques bio est encore en construction. Et pourtant, si isolément un cosmétique non bio n’est pas risqué, l’accumulation d’un savon, d’un déodorant, d’une crème, etc. qui portent en eux des ingrédients indésirables, des perturbateurs endocriniens, peuvent avoir des effets très inquiétants !
En Corée du Sud, la sensibilité au bio débute. En Arabie Saoudite, ce n’est pas du tout un argument en revanche.
Quant à la valorisation de l’écoconception, il reste un grand chemin à faire, y compris en France !

Quelles sont vos prochaines ambitions pour Omum ?

En 2015, je souhaite asseoir la notoriété de la marque en France, développer davantage sa distribution sur le territoire ; et développer la présence à l’export, en découvrant d’autres cultures, s’adaptant à d’autres marchés.

Que diriez-vous à une femme, une mère, qui souhaiterait se lancer dans l’entrepreneuriat ?

Je dirais qu’une bonne maman, c’est d’abord une femme épanouie. Certaines le sont en étant au foyer, d’autres ont besoin de se réaliser aussi professionnellement, associativement, tout en aimant tout autant leurs enfants !
J’ai eu un deuxième enfant, donc je cours beaucoup, et après la première journée au travail, une deuxième commence quand je rentre à la maison. C’est un rythme, presque une discipline, à acquérir. Etre entrepreneure permet d’être en partie maître de son temps, de pouvoir décider quand s’accorder des moments privilégiés avec sa famille. Il faut savoir en profiter.

Pour en savoir plus :