
L’étude
- L’étude a porté sur 471 cas d’hypospadias répertoriés par les chirurgiens.
- Un questionnaire sur le mode de vie au cours de la grossesse a été adressé aux parents, notamment concernant l’utilisation de biocides et d’insecticides.
- L’utilisation d’insecticides pendant le premier trimestre de la grossesse a pu être associé avec un risque d’hypospadias. Des études supplémentaires doivent être menées pour établir un lien précis avec le type, le contenu et la fréquence des utilisations de biocides et insecticides.
La fréquence de l’hypospadias en France
En France, le Professeur Charles Sultan, a constaté l’augmentation du nombre d’enfants souffrant de cette pathologie: « L’équipe du Pr. Charles SULTAN a étudié à Montpellier tous les nouveau-nés d’une maternité tout-venant de type 1 durant dix-huit mois et a constaté que les cas de cryptorchidies y étaient passés de 0,6 à 1,6 % et les cas d’hypospadias de 5/10.000 à 15/10.000, ce qui est dix à cent fois supérieur aux données de la littérature, même si tout cela avait été contesté en 2004 dans le rapport de l’InVS. Au cours de cette étude de cas-témoins, il est apparu que 28 % des nouveau-nés présentant une malformation génitale étaient issus d’une famille d’agriculteurs alors que ce pourcentage n’était que de 14 % chez les enfants tirés au sort. Pour le Pr. Charles SULTAN, la présence de vignobles ou d’agriculture dans une région s’accompagne de la constatation de nouveau-nés malformés. Comme l’a montré l’Association Hhorages, qui rassemble les victimes du distilbène, certains garçons sont féminisés et connaissent des problèmes d’identité sexuelle.