Plus que 13 jours avant le colloque Cancer du sein, santé reproductive des femmes et perturbateurs endocriniens à Lyon! WECF vous propose de découvrir le portrait de l’une des intervenantes, Patrice Sutton, chercheuse au sein du Programme de Santé Reproductive et de l’Environnement (PRHE) de l’Université de San Francisco:
Patrice Sutton, MPH, est chercheuse au sein du Programme de Santé Reproductive et de l’Environnement (PRHE) de l’Université de Californie San Francisco (UCSF). Elle a 27 ans d’expérience en recherche en santé au travail et santé environnementale, hygiène industrielle, pratique de santé publique, élaboration de politiques et plaidoyer à l’échelle des communautés. Elle est actuellement Directrice du Community Outreach and Translation Core, responsable de l’exploitation des recherches du Centre pour enfants dédié à l’exposition aux contaminants environnementaux pendant la grossesse (PEEC) et leur traduction en actions de prévention sur les plans clinique et politique. Au cours des 6 dernières années, Patrice Sutton a développé, dirigé et renforcé les partenariats au cœur de la démarche de sensibilisation et de pédagogie du PRHE, tels que l’Alliance pour l’Usage de la Science en Prévention (FASTEP), un groupe pluridisciplinaire d’experts scientifiques et cliniques qui agit dans les domaines de la médecine reproductive, professionnelle, environnementale et pédiatrique, la santé publique et la toxicologie, et réunit des représentants d’organismes académiques, gouvernementaux et non-gouvernementaux, ou encore le Navigation Guide Work Group qui réunit actuellement 75 scientifiques, cliniciens, partenaires à l’échelle des communautés, défenseurs des droits des patients, nationaux et internationaux qui travaillent pour mettre au point une méthodologie basée sur la preuve afin de combler le fossé entre la science en santé environnementale et la médecine clinique.
Auparavant, Patrice Sutton a travaillé pour le département de la santé de Californie où elle a exercé des responsabilités en matière de recherche dans divers domaines, comme l’empoisonnement au plomb, la tuberculose, l’asthme, et les pathologies liées aux pesticides. Elle collabore de longue date avec des populations de travailleurs, des communautés directement impactées, des organisations gouvernementales et non gouvernementales afin de développer des stratégies de recherche et des recommandations politiques pour prévenir les expositions environnementales néfastes. Elle est l’auteur de plus de 60 articles scientifiques dans des revues à comité de lecture, contributions à des ouvrages et rapports gouvernementaux techniques.