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Coupes menstruelles: la DGCCRF demande d’améliorer l’information des utilisatrices

Coupes menstruelles: la DGCCRF demande d’améliorer l’information des utilisatrices La DGCCRF a publié le 28 mai, à l'occasion de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle, les résultats d'une enquête menée en 2019 sur les coupes menstruelles, produits de protection féminine intimes qui sont une alternative aux produits jetables. Elle révèle que les utilisatrices ne sont pas toujours bien informées des précautions à prendre pour un usage sûr de ces produits d'hygiène.

L’enquête de la DGCCRF

Alors que l’Anses a publié en décembre 2019 une mise à jour de son rapport sur les protections périodiques féminines, la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) a pour sa part attendu 2020 pour publier une information sur les coupes menstruelles:

  • 26 opérateurs commercialisant les principales références de ces produits sur le marché français ont été contrôlés,
  • 19 références ont été contrôlées pour vérifier la clarté et la visibilité des informations sur le risque de choc toxique lié et les précautions d’usage des produits (étiquetage, notice).
  • 9 échantillons de produits ont fait l’objet d’analyses physico-chimiques en laboratoire, pour recherche la trace de substances chimiques préoccupantes (phtalates, plastifiants divers)

Les résultats et recommandations des autorités

  • Bonne nouvelle: pas de non-conformité n’a été mise en évidence concernant la composition des coupes;
  • L’information des utilisatrices est jugée disparate d’une marque à l’autr, et rarement conforme à l’intégralité des recommandations préconisées. Le temps de port indiqué varie beaucoup (de 4 h à 12 h), l’utilisation de nuit est presque toujours indiquée comme possible, voire recommandée. Pour rappel, l’Anses recommande de ne pas dépasser 6 à 8 h.
  • Le risque lié au syndrome de choc toxique n’est pas toujours pris en compte par les marques.
  • Les entreprises du secteur ont tout de suite réagi à la publication des recommandations de la DGCCRF, améliorant l’information présente sur les notices et emballages.

En effet, le comble pour des produits d’hygiène intime est de ne pas les utiliser dans des conditions d’hygiène irréprochable: à noter notamment la nécessité de manipuler ces produits après s’être lavé les mains. Une évidence, mais un geste pourtant encore trop négligé par certaines utilisatrices.

Sources:

DGCCRF, https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/produits-dhygiene-feminine-focus-sur-les-coupes-menstruelles-0

Anses, https://www.anses.fr/fr/content/coupes-menstruelles-et-tampons-l%E2%80%99anses-publie-les-r%C3%A9sultats-de-son-%C3%A9valuation-compl%C3%A9mentaire