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Poussières domestiques et polluants: il est temps de faire le ménage!

Alors qu'on associe encore souvent pollution avec environnement extérieur, une nouvelle étude vient nous rappeler notre environnement intérieur est aussi concerné: alors que WECF réalisait en 2010 une étude européenne de qualité de l'air dans les chambres d'enfant récemment rénovés, les ONG suédoises ChemSec et SSNC ainsi que leurs partenaires proposent viennent de publier les résultats d'une étude menée au niveau mondial sur les polluants présents dans nos maisons.

Le champ de l’étude

Menée dans 12 pays différents répartis entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie , l’enquête visait à mesurer les quantités de polluants, en particulier des perturbateurs endocriniens, présents dans des échantillons de poussières domestiques.

Le rapport rappelle d’abord que le manque d’aération contribue à la concentration et à augmenter la présence de polluants dans l’environnement intérieur, des polluants qu’on retrouve notamment dans les poussières et qui peuvent être inhalés, absorbés par la peau ou contaminer notre alimentation. Les polluants les plus lourds, comme les métaux lourds se déposent dans les poussières tandis que d’autres restent suspendus dans l’air.

Un cocktail de substances présentes dans les intérieurs

Retardateurs de flammes bromés, PCB, phtalates, Bisphénol A, alkylphénols, parabènes, substances perfluorées, pesticides et métaux lourds, la liste des composés recherchés est longue. Les niveaux des polluants varient selon les pays:

  • Par exemple la concentration de retardateurs de flammes bromés retrouvés aux Philippines était 10 000 fois plus importante que celle constatée en Malaisie.
  • Les niveaux de plomb étaient plus élevés en Belgique, Italie, République Tchèque, aux Philippines, en Tanzanie et au Kenya.
  • Les pesticides recherchés n’ont été détectés dans aucun des échantillons.

Les conclusions de l’étude

Parmi les conclusions du rapport, outre la mise en lumière d’une réalité d’exposition à des substances multiples, dont les effets peuvent se combiner, on trouve également le constat que les enfants, plus sensibles, sont également les plus exposés à ces substances dans l’environnement intérieur: ce sont eux qui devraient concentrer les efforts à faire en termes de protection de la santé et de l’environnement.
Concernant les perturbateurs endocriniens, qui agissent à très faible dose, le rapport recommande d’élargir l’enregistrement aux substances perturbateurs endocriniens produites en quantité inférieure à 1 tonne par an, ce que ne prévoit pas la réglementation REACH à l’heure actuelle.