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FAUX : Le risque pour les pollinisateurs n’est pas circonscrit au prétexte que la betterave est récoltée avant floraison. On ne peut pas circonscrire le risque en matière de néonicotinoïdes, du fait de leur très grande toxicité, de leur très grande rémanence et de leur capacité à contaminer l’ensemble de l’environnement.
FAUX : L’absence de pulvérisation de néonicotinoïdes n’est pas plus rassurante. C’est même le contraire. L’enrobage des semences consiste en un traitement préventif systématique face à un risque hypothétique de jaunisse. Une pratique à bannir, en opposition totale avec les objectifs du plan Ecophyto.
FAUX : une dérogation sur la betterave, ce n’est pas une « petite dérogation ». Cela représente 450 000 ha de surfaces traitées et 27 tonnes de produits diffusées chaque année.
FAUX : La jaunisse n’est pas responsable de la crise du secteur de la betterave. Dérégulation du marché et sécheresse sont les causes structurelles des difficultés du secteur. Délivrer une dérogation est donc une mauvaise réponse à un problème économique et climatique.
FAUX : Les pertes de rendements au niveau national sont bien inférieures à celles reprises dans les médias et la France restera de loin le premier producteur européen en 2020.
FAUX : Notre souveraineté alimentaire n’est pas menacée par la jaunisse.
VRAI : “Aucune solution, chimique ou non chimique, ne se rapproche en termes d’efficacité des néonicotinoïdes”. Et pour cause, cette grande efficacité est conférée par leur très haute toxicité, raison pour laquelle ces molécules ont été interdites.
FAUX : 46000 emplois ne sont pas menacés par la jaunisse.
VRAI : Ce projet de loi est un grave retour en arrière en matière de protection des écosystèmes. Il faut cesser de faire de l’environnement la variable d’ajustement de choix économiques contestables et non viables.