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L’odeur fantôme: quand peinture et ozone forment un cocktail nauséabond

Comme d'autres acteurs de la qualité de l'air intérieur, nous recevons de plus en plus de demandes de la part de personnes confrontées à un grave problème lié à l'utilisation de peintures pour rénover leur intérieur: le problème dit de l'odeur-fantôme fait beaucoup parler de lui, depuis plusieurs années déjà. Le site Plein le nez créé suite à l'émergence de ce problème fournit de nombreux témoignages et pistes de réflexion et d'action sur cette problématique.

Une odeur d’oeuf pourri et d’ammoniac persistante

Le cas typique est celui d’une famille qui rénove une chambre ou parfois même une maison entière avec la même peinture. Au bout de quelques temps se forme une odeur pestilentielle qui ressemble à de l’ « oeuf pourri » ou de l’ammoniac: les particuliers sont démunis devant le problème, puisque l’odeur apparaît en contact avec l’ozone de l’air: l’aération renforce au contraire l’odeur, qui ne disparaît pas. On recense notamment des cas graves de personnes souffrant de troubles respiratoires et d’affections cutanées liées à cette odeur.

Un brevet déposé pour des composants empêchant l’odeur fantôme

Devant l’ampleur du problème, un brevet a été déposé pour des composants empêchant cette odeur fantôme. Selon les termes de ce brevet: « ‘L’odeur peut survenir plusieurs jours, semaines ou mois après que le revêtement a été appliqué, et il est décrit et perçu comme étant comme de l’urine de chat, la transpiration, l’oignon, de caoutchouc ou de fruits. Elle peut être perçue avec une intensité particulière avec des températures chaudes et à l’humidité atmosphérique relativement élevée, dans de nombreux cas même après qu’une pièce ai été ventilé, sous une exposition aux rayons de soleil intense, et surtout en association avec l’exposition à l’ozone« .
Il apparaît en tout cas urgent de déterminer l’origine du problème. Des substances biocides, composés soufrés, utilisés pour conserver les peintures sont de plus en plus suspectées d’être à l’origine du problème.

Source: site Plein le nez