
Par son positionnement, le Parlement européen agit une nouvelle fois en faveur de la santé des enfants, qui passe par une alimentation de meilleure qualité.
Le E171 (dioxyde de titane nano) dans les aliments et ailleurs
Interdit en France dans les aliments depuis janvier
Depuis le 1er janvier 2020 l’usage de l’additif alimentaire E 171 est suspendu en France. Pour autant, la substance n’a pas disparu de nos produits du quotidien, à l’image par exemple des dentifrices, ou des crèmes solaires. Pour l’instant, la France fait exception face à ses partenaires européens. Le Parlement européen demande de retirer le E171 de la liste des additifs alimentaires autorisés dans l’ensemble de l’UE. Il est particulièrement présent dans des aliments tels que bonbons, confiseries, pâtisseries industrielles, crèmes glacées, etc. très prisés des enfants !
Soupçonné d’effets graves sur la santé
- L’UE a classé le dioxyde de titane (nano ou non) cancérogène présumé (catégorie 2) par inhalation en 2019. Ces propriétés justifient son interdiction dans les produits pouvant conduire à une exposition pulmonaire du consommateur par inhalation.
- Pour Centre International de Recherche sur le Cancer (IARC), le dioxyde de titane est cancérogène possible pour l’être humain.
- Pour la première fois, une toute récente étude montre que des nanoparticules de dioxyde de titane peuvent traverser la barrière placentaire humaine. Les nanoparticules contaminent le placenta, ainsi que le méconium (premières selles du nouveau-né). L’étude se base sur l’examen de 22 placentas de mères volontaires.
L’acrylamide, trop présent dans certains produits alimentaires
- Autre substance problématique : l’acrylamide, cancérogène possible pour l’humain, présente dans certains aliments, notamment destinés aux tout-petits.
- L’acrylamide se forme dans les aliments riches en amidon au moment de la cuisson. Chips ou frites de pommes de terre (trop cuites), ou café (formation au moment de la torréfaction), sont des sources d’exposition majeures chez l’adulte.
- On en trouve également dans les biscuits et biscottes, source principale d’exposition pour les enfants et les tout-petits.
- Le Parlement européen demande à la Commission européenne d’abaisser la teneur maximale en acrylamide autorisée dans ces deux derniers types d’aliments.