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Ingrédients cosmétiques indésirables: un an après, Que Choisir fait le même constat

Ingrédients cosmétiques indésirables: un an après, Que Choisir fait le même constat

En mars dernier, le magazine Que Choisir publiait une enquête portant sur les ingrédients indésirables des cosmétiques. En février 2016, WECF avait également publié une enquête portant sur plus de 300 cosmétiques bébés. Le même constat était fait: encore trop de substances chimiques indésirables dans les cosmétiques en général, ceux destinés aux bébés n’étant pas épargnés. Un an après, Que Choisir récidive avec une enquête portant sur plus de 400 produits. L’enquête complète est à retrouver dans le magazine en version papier.

Quelles sont les catégories de substances retrouvées?

  • Perturbateurs endocriniens: des traces de BHA, BHT (antioxydants) de plusieurs parabènes (conservateurs), de méthylhexyl methoxycinamate (un filtre UV), de triclosan (un antibactérien), de benzophénones 1 et 2 (filtres UV), de cyclopentasiloxane sont notamment retrouvées.
  • Les produits concernés sont les suivants: crèmes de jour, sticks pour les lèvres, gels intimes, dentifrice et bains de bouche, vernis à ongles, crème anti-vergetures, déodorants, savons pour les mains, etc.
  • Allergènes: MIT et CMIT (conservateurs, allergènes par contact), p-phenyldiamine et ses composés. Les produits concernés sont notamment: des laits pour bébé, des crèmes pour les mains, des lingettes, un gel lavant, et des teintures pour cheveux.
  • phenoxyethanol: cet irritant est présent dans des produits destinés aux bébés (crèmes).
  • sodium lauryl sulfate et ammonium lauryl sulfate: également irritants, ils sont présents dans des shampoings, des gels douche et des lingettes.

On peut noter que certains ingrédients reconnus pour leur dangerosité sont encore utilisés dans certaines références, comme c’est le cas de la MIT et de la CMIT. Le problème récurrent des ingrédients des teintures pour cheveux n’est lui toujours pas résolu. Quant à d’autres ingrédients pour lesquels les données ne sont pas toujours aussi catégoriques, le principe de précaution voudrait que les fabricants les retirent de leurs produits, dans l’attente de conclusions finales. La réglementation européenne, qui est pour l’instant la plus exigeante en matière de cosmétiques au niveau international, devrait donc évoluer encore, pour réduire au maximum les risques d’exposition à travers les cosmétiques, qui pénètrent directement dans notre organisme à travers la peau, et sont généralement appliqués régulièrement.

Pour en savoir plus: