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La contribution de WECF pour des cosmétiques sans toxiques

La contribution de WECF pour des cosmétiques sans toxiques

Au printemps 2022, la Commission européenne a publié sa consultation pour recueillir les avis des citoyen·nes et parties prenantes sur la révision du règlement cosmétique. WECF a apporté sa contribution et son expertise à cette révision.

Le règlement tel qu’il existe aujourd’hui interdit de facto les substances Cancérigènes, Mutagènes et Reprotoxiques (CMR) dans les produits cosmétiques. Or, s’il est essentiel de bannir ces substances, d’autres toutes aussi dangereuses sont présentes dans nos produits du quotidien comme l’a montré notre rapport « Cosmétiques, trop de substances problématiques ! ».

WECF demande des cosmétiques sans toxiques au sein de l’UE pour :

  • Prendre en compte la dimension Genre dans l’évaluation du risque des produits chimiques contenus dans les cosmétiques et de renforcer l’évaluation pour les groupes vulnérables (femmes enceintes et enfants) ;
  • Inclure tous les produits chimiques nocifs (tant pour l’environnement que pour la santé humaine) dans la législation sur les cosmétiques, en particulier les perturbateurs endocriniens , les substances « Persistantes Bioaccumulables et Toxiques » (PBT), et celles « Très persistantes Très Bioaccumulables » (vPvB);
  • Interdire immédiatement les substances chimiques les plus nocives dans la législation sur les cosmétiques ;
  • Poursuivre l’approche générique d’évaluation des risques ;
  • Étiqueter les cosmétiques avec un pictogramme spécifique pour avertir les femmes enceintes des effets de l’utilisation des cosmétiques pendant la grossesse. L’étiquetage doit être lisible sur l’emballage. L’étiquetage numérique ne doit être qu’un outil d’information supplémentaire ;
  • Avoir une définition stricte des usages essentiels qui interdise les produits chimiques nocifs et ne les autorise que dans des circonstances restreintes. L’évaluation de l’utilisation de la substance doit tenir compte de son impact sur les groupes vulnérables tels que les femmes enceintes ou les nourrissons ;
  • Avoir un processus décisionnel transparent et scientifique au sein de l’ECHA (Agence européenne des produits chimiques) sur les substances contenues dans les produits chimiques; L’évaluation de l’ECHA devrait inclure les organisations de la société civile ;
  • Mettre en œuvre des évaluations prenant en compte le  « mélange » des substances afin d’avoir une vision systémique des effets sur la santé et l’environnement de l’utilisation simultanée et continue de différents produits ensemble ;
  • Donner une définition aux nanomatériaux, alignée sur les autres définitions de la législation, et pour inclure la plupart des nanomatériaux ;
  • Interdire les composés plastiques dans les cosmétiques.