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25 novembre 2020 – Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

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25 novembre 2020 – Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes Le 25 novembre 1960, Patria, Minerva et María Teresa Mirabal, militantes pour les droits des femmes, sont exécutées sur ordres du chef de l’Etat dominicain. Les sœurs Mirabal deviennent alors un symbole forme de la lutte contre la violence à l’égard des femmes.

Soixante années plus tard, où en sommes-nous dans le combat contre les violences faites aux femmes ?  

La violence à l’égard des femmes désigne « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée».1

Les exemples sont tout aussi nombreux que sinistres et alarmants : harcèlement sexuel ou psychologique, mariage précoce, exploitation, stérilisation forcée, viol intra-conjugal, refus de recevoir les plaintes de la part des autorités, prostitution, agressions, recul du droit à l’avortement, mutilations génitales …

Dans le monde, selon l’ONU, plus d’une femme sur trois subira des violences au cours de sa vie. En France, on compte chaque années 553 000 agressions sexuelles, soit une par minute, et 250 femmes sont victimes de viol ou de tentative de viol chaque jour. En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son mari, conjoint, ou ex-partenaire. Ces violences sont le résultat d’un système institutionnalisé.

Le contexte sanitaire, dû à la pandémie de la Covid-19, est non seulement révélateur de ces violences mais également facteur aggravant. Au cours du premier confinement, le 3919 – Violences Femmes Infos – a reçu 44 235 appels : dès la première semaine, le service d’écoute des victimes de violences conjugales recevait près de 4 fois plus d’appels que les semaines précédentes.

Pourquoi consacrer une journée pour combattre les violences à l’égard des femmes ?

Les sentiments de honte et de culpabilité sont trop souvent ressentis par les personnes victimes. Parler de ces violences est nécessaire à la prise de conscience globale. C’est à cette condition uniquement que des mesures concrètes et efficaces pourront être mises en place.

Chaque jour de l’année devrait être consacré à la lutte contre les violences à l’égard des femmes.

Toute personne peut être touchée par les violences, quelle que soit son genre, sa couleur de peau, son ethnie, sa religion, son orientation sexuelle ou son âge. De même, toutes les générations sont concernées par les violences, tous les corps de métier, au sein de tous les milieux sociaux, n’importe quand, et n’importe où, y compris sur internet.

Que faire si vous êtes victime ou témoin de violences sexuelles et/ou conjugales ?

Localement, plusieurs associations sont présentes :

• En Haute-Savoie (74) : Espace femme 74 au 04 50 97 61 90 (de 13h30 à 17h) ou rappel après envoi d’un mail à espacefemmes74@gmail.com

• En Savoie (73) : Savoie de Femmes au 04 79 85 53 68 ou par envoi d’un mail à contact@savoiedefemme.fr (rappel après envoi d’un mail ou un message vocal)

[1] Définition donnée par la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies, Décembre 1993

Crédit photo: Melodie Descoubes