Skip to main content
casino Jouets face Santé de l'enfant Santé-environnement toxic

Toys Safety Directive: Une lettre aux ministres pour interdire les PFAS et les bisphénols dans les jouets en Europe. 

Toys Safety Directive: Une lettre aux ministres pour interdire les PFAS et les bisphénols dans les jouets en Europe. 

Les jouets que nous offrons aux enfants devraient être synonymes de plaisir et de sécurité. Pourtant, de nombreuses études ont mis en évidence la présence de substances chimiques dangereuses dans ces produits. Parmi ces substances préoccupantes, les PFAS (substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées) et les bisphénols.

Persistants dans l’environnement et susceptibles d’avoir des effets perturbateurs sur le système endocrinien, ils représentent un danger majeur pour les enfants. En 2020, l’ANSES (l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) avait réalisé une étude montrant la corrélation entre l’exposition aux bisphénols et leurs effets notamment sur la fonction de reproduction et le développement des enfants.  

Face à cette menace, nous avons récemment adressé une lettre aux ministres concerné·es afin de les interpeller sur la nécessité urgente de renforcer la législation européenne actuellement en discussion au sein des institutions européennes. Notre demande s’appuie sur deux positions claires : 

  1. L’interdiction des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS) 
  1. L’interdiction du groupe des bisphénols 

Nous avons également sollicité une rencontre avec les ministres afin de discuter de cette question essentielle et de mieux comprendre les actions qu’ils·elles peuvent entreprendre dans le cadre du processus législatif en cours. 

Deux raisons majeures justifient notre demande d’interdiction globale de ces substances chimiques : 

  1. Accélérer l’action : Si l’Union européenne devait restreindre ces substances une par une, cela prendrait plusieurs décennies. Une interdiction groupée permettrait d’agir plus efficacement et rapidement face à des substances qui, pour la plupart, ne disparaissent pas naturellement.
  1. Éviter la substitution toxique : L’industrie a déjà montré qu’elle avait tendance à remplacer une substance nocive par une autre tout aussi dangereuse. Il est donc impératif d’adopter une approche plus stricte et globale pour protéger les consommateurs et consommatrices, en particulier les plus vulnérables. 

Au-delà de l’aspect sanitaire et environnemental, il s’agit également d’un enjeu politique majeur. Ne pas adopter une réglementation stricte sur ces substances reviendrait à fragiliser les quelques avancées majeures de ces dernières années. 

Téléchargez la lettre adressée à Madame Marielle Fayol, Cheffe du pôle normalisation et réglementation des produits et à Madame Frédérique Sandeau, Haut fonctionnaire au Ministère de l’Économie, des Finances etde la Souveraineté industrielle et numérique