
L’objectif de cet évènement était d’expliquer et montrer les liens entre égalité de genre et gestion durable des déchets, notamment à travers l’exemple des associations de recyclage de Bogota, et de mieux comprendre ce qu’est l’écoféminisme grâce à la fresque de l’écoféminisme, organisée en deuxième partie. Cela a donc été l’occasion de revenir sur les objectifs et réussites des activités menées par l’ONG Enda Colombia dans le cadre du projet REGAIN, coordonné par WECF France et co-financé par l’Agence Française de Développement, la Ville de Paris et la Fondation RAJA, et de mettre à l’honneur les récupérateur·rices de déchets de Suba.
Découverte du quotidien des récupératrices de déchets à Bogota
La rencontre a débuté avec une présentation par Léah Khayat, responsable de projets chez WECF France, de WECF France et d’Enda Colombia, puis du projet REGAIN et des activités phares mises en œuvre en Colombie. Les réussites principales du projet, et ses résultats clés, ont été partagés ainsi que les perspectives du projet sur les années à venir. Ensuite, le court-métrage « Histoires vraies racontées avec des déchets » (disponible sur la chaine YouTube de WECF France), produit par Enda Colombia et réalisé avec des récupérateur·rices colombien·nes du projet REGAIN, a été projeté. Ce film poignant a permis au public de découvrir leur quotidien, leurs combats, les difficultés rencontrées, et surtout, les actions et initiatives menées pour obtenir davantage de reconnaissance et sortir de la précarité. Pour une majorité des participant·es, le film a été l’opportunité de découvrir un métier et un mode de vie dont ils/elles n’avaient pas connaissance.

À l’issue de la projection, une session d’échanges a permis de répondre aux questions du public et revenir en détails sur certains éléments comme le cadre juridique relatif à la reconnaissance du travail des récupérateur·rices et à leur formalisation, les difficultés qu’elles rencontrent, les pistes de solutions apportées par le projet REGAIN, notamment l’accompagnement mis en œuvre par Enda Colombia et les perspectives d’émancipation des femmes dans ce secteur.
Un atelier collaboratif et ludique pour comprendre l’écoféminisme
La deuxième partie de l’événement a pris la forme d’une fresque participative de l’écoféminisme, animée par CliMates. Pendant trois heures, les participant·es ont pu explorer et s’interroger collectivement sur les liens entre patriarcat, capitalisme, colonialisme et crises écologiques à travers des cartes informatives et des discussions riches. De nombreux sujets tels que les inégalités économiques, le racisme systémique ou encore la charge mentale ont été abordés.

Un grand merci aux bénévoles, à la Maison du Zéro Déchet pour l’accueil, et à toutes les personnes présentes pour leur participation !