
L’affaire PIP pose plusieurs questions, parmi lesquelles:
- La problématique des organismes certificateurs dont les contrôles reposent sur la bonne foi du fabricant et à qui la fraude avait échappée,
- Une reconnaissance par l’AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé ) de ses défaillances en termes de contrôle des dispositifs médicaux et l’annonce d’améliorations de ces contrôles – car les dispositifs médicaux ne sont pas soumis à une autorisation de mise sur le marché, comme les médicaments et les essais auxquels sont soumis ces dispositifs médicaux (prothèses de hanche, matériel chirurgical, etc.).
- Les coûts pour les finances publiques, et donc les contribuables, de cette fraude massive, car bien sûr la société PIP s’est déclarée insolvable! Une nouvelle fois, la réparation liée à une manipulation grave d’une entreprise privée est reportée sur l’ensemble de la collectivité.