
Les chiffres de Rapex pour l’année 2016
- En 2016, le système Rapex a reçu 2044 alertes. Celles-ci ont débouché sur 3824 notifications. Un bon signal qui indique que la circulation de l’information débouche sur des actions.
- La France est à l’origine de 199 notifications, et a eu 129 notifications. L’Allemagne pour sa part est l’auteur de 319 notifications, dont 187 concernent des véhicules à moteur.
- 31% des notifications concernent une catégorie « autres » comprenant par exemple cosmétiques, équipements lumineux, bijoux.
- Viennent ensuite par ordre décroissant: les jouets (26% du total), les véhicules à moteur (18%), les textiles, vêtements et articles de mode (13%), les appareils et équipements électriques (7%) et les articles de puériculture et destinés aux enfants (5%).
- Les types de risques les plus notifiés sont : risques de blessures (25%) suivis des risques chimiques (23%), étranglement (14%), choc électrique (11%), feu (9%). 18% concernent d’autres risques.
Zoom sur les jouets
- En 2016, 540 notifications ont concerné des jouets.
- En France, les jouets arrivent en tête avec 49 notifications, suivis par les articles de puériculture avec 29 notifications.
- Les jouets sont dangereux principalement du fait des risques d’étranglement/suffocation (39%) notamment la présence de piles-boutons, qui sont dangereuses pour les voies gastrointestinales en cas d’ingestion.
- Vient ensuite le risque chimique (33%). On retrouve notamment des phtalates (plastifiants) interdits, des colorants azoïques qui libèrent des nitrosamines au contact direct et prolongé de la peau, et peuvent être cancérogènes ou affecter la reproduction, ou encore le risque lié aux chrome VI, présent dans des articles de cuir et qui peut provoquer des réactions allergiques.
Exemples de produits récemment notifiés
- un produit de maquillage intitulé « Bronze palette » signalé par l’Irlande, non conforme au réglement cosmétiques et qui contient de l’arsenic, du plomb, du nickel et du chrome VI, soit un cocktail substance cancérogène, neurotoxique, irritante pour la peau, induisant la sensibilisation et des réactions allergiques.
- un autre cosmétique de la marque Lovea, signalé par l’Estonie, et fabriqué en France, qui a été retiré du marché par le distributeur, suite au constat de la présence de méthylisothiazolinone (MIT), un conservateur allergène, dans la crème. Ce conservateur est très utilisé en cosmétique et produits d’hygiène.
- une poupée en plastique, signalée par la Pologne, dont l’importation a été rejetée par les autorités à cause de la présence de trois des phtalates interdits ou soumis à restriction par le réglement REACH (le DEHP et le DBP, et le DINP).
Sources :