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Noël et ses cadeaux: des peluches passées au peigne fin en France & en Allemagne

Noël et ses cadeaux: des peluches passées au peigne fin en France & en Allemagne

Noël est presque là, et les tests sur la sécurité des jouets sont parus dans les magazines de protection du consommateur, autant en France qu’en Allemagne. Alors, que nous disent-ils? Cette année, ce sont les peluches qui ont été passées au peigne fin. Le magazine Stiftung Warentest juge les tests « décevants », tandis que Que Choisir parle de « sécurité pas au poil »…

En France, la sécurité « pas au poil »…

Sur 19 jouets testés, le magazine Que Choisir en a exclu 2 pour raisons mécaniques et de solidité. Pour les autres, les résultats ont été plutôt mitigés. Un bon point sur les 8 phtalates (assouplissants du plastique) recherchés, qui n’ont pas été détectés dans les produits. Par contre, pour les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques, cancérogènes), 3 jouets sont jugés mauvais, 2 insuffisants et 6 passables. Ce sont donc eux les composés les plus problématiques présents dans les peluches testées. Concernant les retardateurs de flammes, il semble évident que des composés bromés, phosphatés et chlorés ont été remplacés par d’autres. Mais lesquels et sont-ils clairement inoffensifs?

… En Allemagne, les résultats des tests jugés « insatisfaisants », avec les HAP en tête

Stiftung Warentest a pour sa part testé 30 peluches, recherchant des composés similaires à ceux de Que Choisir. Le magazine en recommande seulement 8 sur 30. Et là encore les HAP sont les résidus qui apparaissent le plus, dans 19 peluches sur 30, soit 60%, et dans des quantités jugées « critiques ». Les deux composés retrouvés sont du chrysène et du naphtalène (utilisé avant dans les boules anti-mites), tous deux classés dans le groupe 2B du CIRC (peut-être cancérogène pour l’être humain). Le magazine précise que ces HAP ne partent pas au lavage. Une peluche contient des traces de parfum, à éviter pour les tout-petits, une autre du formaldéhyde (irritant des voies respiratoires), tandis qu’on trouve des NPE (perturbateurs endocriniens) en trop grande quantité dans 3 produits et 2 phtalates dont le DEHP, interdit depuis 1999 dans 2 peluches différentes. Les progrès sont donc encore largement possibles!