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public Climat et développement territorial

Négociations climat à Bangkok – Quel bilan en tirer?

Négociations climat à Bangkok – Quel bilan en tirer? Une session additionnelle de négociations s’est tenue à Bangkok du 4 au 9 Septembre pour préparer la COP24 : nous sommes très loin de ce dont notre planète a besoin !

Il nous faut des règles claires et transparentes…mais aussi de l’ambition !

Les représentant.es de 190 pays doivent s’accorder sur les règles de mise en œuvre de l’accord de Paris. Ce cadre réglementaire, aussi appelé le ‘Paris Rulebook’, sera adopté à la COP24 en décembre, mais les textes progressent lentement, car à Bangkok les discussions ont eu tendance à se perdre dans les détails et certaines accord atteints à Paris, comme le fait de ré-évaluer tous les 5 ans les progrès des pays vers une transition juste et résiliente, sotn à nouveau questionnés par certains pays. Le ‘Paris Rulebook’ est essentiel pour que l’accord de Paris soit mis en œuvre de manière juste et transparente, donc la COP24 doit nous amener à un succès pour ce cadre réglementaire, mais cela ne doit pas faire oublier aux Etats que nous avons aussi besoin de politiques climatiques beaucoup plus ambitieuses si nous voulons atteindre notre objectif global de ne pas dépasser 1,5°C de réchauffement planétaire !

Avec les membres de la Women and Gender Constituency nous sommes venues à Bangkok avec des demandes spécifiques. La plus importante est que le , Paris Rulebook conserve des références fortes au respect des Droits Humains et de l’Egalité de Genre, spécialement en ce qui concerne les Contributions Déterminées au niveau National (CDN), l’adaptation, la finance climat et le transfert de technologies. Une des façons d’atteindre cet objectif est de générer et d’utiliser des données et des analyses désagrégées par sexe et genre.
Retrouvez nos demandes clés ici.

Nous avons besoin d’engagements financiers plus importants et sur le long terme !

En parlant de finance climat, on dirait que les délégués à Bangkok ont joué à danser « un pas en avant, deux pas en arrière »: après un démarrage constructif des discussions en vue de poser des règles de comptabilisation claires, les pays développés se sont refusés à poser sur la table des engagements financiers prédictibles, et n’ont pu s’accorder sur un objectif chiffré pour 2025. Avec la WGC, nous avons rappelé aux États, que la finance climat doit également prendre en compte et corriger les fortes inégalités de genre qui existent encore pour accéder aux financements.

L’égalité entre les sexes est aujourd’hui un mandat de la plupart des fonds climatiques publics, mais demeure absente dans la réalité sur le terrain.

Réclamant une vraie Justice Climatique lors d’actions organisées à l’extérieur du centre de conférence les 4 et 5 septembre. Ces actions ont été retransmises sur la télévision Thaï, mais les manifestant.es n’ont pas eu l’autorisation d’utiliser des micros: les femmes et les peuples autochtones demandent aux Etats d’agir urgemment pour défendre la sécurité alimentaire et renforcer la résilience des populations et communautés sévèrement affectées par les changements climatiques.

La société civile continuera de se mobiliser jusqu’à la COP24 et à rappeler aux décideurs.euses politiques leurs promesses faites à Paris, comme l’ont montré les marches pour le climat qui ont eu lieu sur tous les continents le samedi 8 septembre.

Nous ne pouvons pas nous permettre un résultat médiocre à Katowice, il nous faut une ambition collective forte et des règles équitables et transparentes.

 

 


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